1915-06-05-DE-001
Deutsch :: en de
Home: www.armenocide.net
Link: http://www.armenocide.net/armenocide/armgende.nsf/$$AllDocs/1915-06-05-DE-001
Quelle: DE/PA-AA/R14086
Zentraljournal: 1915-A-18530
Erste Internetveröffentlichung: 2003 April
Edition: Genozid 1915/16
Praesentatsdatum: 06/11/1915 p.m.
Laufende Botschafts/Konsulats-Nummer: No. 349
Zustand: B
Letzte Änderung: 10/26/2012


Der Botschafter in Konstantinopel (Wangenheim) an den Reichskanzler (Bethmann Hollweg)

Bericht



No. 349

Pera, den 5. Juni 1915

2 Anlagen

Wie bereits telegraphisch gemeldet, hat die Hohe Pforte auf die durch die Agence Havas veröffentlichte Erklärung der Dreiverbandmächte, betreffend die Armenierverfolgungen in der Türkei, ausführlich geantwortet und diese ihre Antwort ihren Botschaften in Berlin und Wien mitgeteilt. Dagegen ist in der hiesigen amtlichen und nicht amtlichen Presse bisher keine diesbezügliche Veröffentlichung erfolgt, und ich nehme an, dass die Pforte, zunächst wenigstens, davon absieht, um nicht die Aufmerksamkeit der Bevölkerung auf diese Angelegenheit zu lenken.

Die von der Pforte gegebene Antwort, von der ich einen mir vom Grossvezir übergebenen Abdruck beifüge, ist bedeutend ausführlicher ausgefallen als der knappe Entwurf, den ich ihr zu diesem Zwecke zur Verfügung gestellt hatte, und an dessen Gedankengang sie sich sonst hielt.

Übrigens enthält dieses Schriftstück verschiedene Einzelheiten über die armenische Bewegung, die hier bisher nicht weiter bekannt waren; das z.B. was über die Tätigkeit des früheren Abgeordneten Pasdirmadjdan und des Daschnakistenführers Suren aus Erzerum angeführt wird, gibt den Schlüssel zu der von der Regierung verfügten Ausweisung der Armenier aus Erserum.

Die Zahl der in Konstantinopel verhafteten (und nach Anatolien verbannten) Armenier wird Seite 6 der Anlage auf 235 angegeben; in Wirklichkeit dürften es viel mehr - über 400 - sein. Doch bezieht sich die erstere Zahl wohl nur auf diejenigen Armenier, die einer der Revolutionsparteien angehören und auch am Orte ihrer Verbannung sich in Haft befinden, während die übrigen in ihrer Freiheit nicht weiter beschränkt waren. Von diesen letzteren haben inzwischen einige Zwanzig die Erlaubnis zur Rückkehr hierher erhalten.


Wangenheim


Anlage 1


L’Agence Havas a annoncé, le 24 Mai dernier ce qui suit:

“La France, la Grande-Bretagne et la Russie se sont mises d’accord pour publier la déclaration suivante: Depuis un mois environ la population Kurde et Turque d’Arménie procèdent de connivence et souvent avec l’appui des Autorités Ottomanes au massacre des arméniens. De tels massacres ont eu lieu vers mi-avril à Erzéroum, Dertschun, Eguine, Bitlis, Mouche, Sassoun, Zeitoun et dans toute la Cilicie; les habitants d’une centaine de villages des environs de Van ont été tous assassinés, et le quartier arménien est assiégé par les Kurdes. En même temps à Constantinople le Gouvernement Ottoman a sévi contre la population arménienne inoffensive. En présence de ces nouveaux crimes de la Turquie contre l’humanité et la civilisation, les Gouvernements alliés font savoir publiquement à la Sublime Porte qu’ils tiendront personnellement responsables desdits crimes tous les membre du Gouvernement Ottoman, ainsi que ceux de ses agents qui se trouveraient impliqués dans de pareils massacres.”

Le Gouvernement Impérial Ottoman oppose aux assertions et prétentions contenues dans la déclaration précitée, le démenti le plus formel.

Il est complément faux qu’il y ait eu des massacres d’Arméniens dans l’Empire. Les éclaircissements suivants sont donnés pour établir les faits sous leur véritables jour:

Les Arméniens d’Erzéroum, Dertchun (Terdjan), Eguin , Sassoun, Bitlis, Mouche et de la Cilicie n’ont été l’objet d’aucune mesure de la part des Autorités Impériales, puisqu’ils n’ont commis aucun acte de nature à troubler l’ordre et la tranquilité publics. Cette vérité est connue, du reste, les Consuls des Puissances neutres. Les accusations des Gouvernements de la Triple Entente à ce sujet ne sont donc que mensongères.

Ceux qui sont au courant des choses d’Orient savent parfaitement que ce sont les agents de la triple Entente particulièrement ceux de la Russie et de l’Angleterre, qui, profitant de chaque occasion, excitent à la révolte contre le Gouvernement Impérial les populations arméniennes. Ces agissements continuels se sont accentués dès le début des hostilités entre l’Empire Ottoman et lesdits Gouvernements. C’est ainsi que leurs Consuls et autres agents en Bulgarie et en Roumanie ont envoyé des bandes de jeunes Arméniens Ottomans au Caucase par voie de Varna, Soulina, Constantza etc. Le Gouvernement Russe n’a pas manqué soit d’enrôler ces jeunes Arméniens Ottomans dans son armée, soit de les introduire dans les centres arméniens de l’Empire, après leur avoir fourni des armes et des bombes et les avoir munis de proclamations et de programmes révolutionnaires. Ils avaient pour mission de créer dans ces centres une organisation révolutionnaire secrète et d’amener les Arméniens de ces régions et particulièrement ceux de Van, Chatak, Havassour, Kevach et Timar à s’insurger à main armée contre le Gouvernement Impérial. Ils les poussaient en même temps à massacrer les Turcs et les Kurdes.

Il est utile de citer l’exemple suivant:

A la suite de l’ouverture des hostilités entre l’Empire Ottoman et la Russie, l’ancien député Ottoman Karakin Pasdirmadjian, connu sous le nom d’,,Armen Garo’’, entra dans la bande formée par les chefs de comités arméniens Tro et Hetcho. Il passa la frontière Ottomane à la tête des volontaires arméniens armés par la Russie de concert avec les deux chefs susmentionnés.

Lors de l’occupation de Bayazid par les Russes, il détruisit tous les villages musulmans qu’il rencontra sur son chemin et massacra leurs habitants. Quand les Russes étaient chassés de ces régions il tomba blessé et le nommé Suren, délégué des Tachnaks d’Erzéroum, fut tué à ses côtés.

Pasdirmadjian se trouve actuellement avec sa bande en activité sur la frontière du Caucase.

Le journal ,,Asbarez’’, organe des Tachnaksoutioun, paraissant en Amérique a publié sa photographie prise ensemble avec Tro et Hetcho au moment où ils célébraient une cérémonie religieuse de prestation de serment avant leur départ pour la guerre.

Ce mouvement séparatiste s’est affirmé bientôt d’une façon plus positive par l’action des Arméniens (dont Toros oghlou Aghop sur qui on a trouvé des papiers attestant incontestablement le but criminel poursuivi) que les Autorités anglaises ont amenés de Chypre et débarqués aux environs d’Alexandrette. L’agitation ainsi préparé a eu entre autres résultats, celui de provoquer le déraillement de trains.

D’un autre côté les commandants des forces navales anglo-françaises entraient en correspondance avec les Arméniens de la région d’Adana, Deurt-Yol, Youmourtalik, Alexandrette, et des autres localités du littoral et instiguaient ceux-ci à la révolte.

En ce qui concernent particulièrement les Arméniens de Zeitoun, c’est à la suite de cette propagande faite par les Gouvernements anglais et français, que l’organisation révolutionnaire arménienne est entrée en action à Zeitoun dès le mois de février. Les Arméniens de cette ville se soulevèrent armés contre les Autorités Impériales et cernèrent la résidence du Gouverneur.

En présence de ces faits, un devoir s’imposait au Gouvernement Impérial, celui de réprimer la révolution et de maintenir l’ordre public.

Le droit qu’avait le Gouvernement Impérial de prendre toutes les mesures que nécessite la répression d’un pareil mouvement révolutionnaire et séparatiste découle directement des droits de souveraineté, ce que personne ne saurait lui contester. En outre ces mesures revêtent comme dans le cas dont il s’agit un caractère particulier d’urgence et d’importance en temps de guerre.

Le Gouvernement Impérial se vit donc obligé de recourir d’une part à la répression militaire et d’autre part d’opérer l’arrestation des révolutionnaires arméniens qui étaient en relation avec les comités révolutionnaires à l’étranger et les Agents des Puissances de la Triple Entente. Contrairement aux assertions des trois Gouvernements précités, l’action répressive du Gouvernement Impérial a eu lieu sans la moindre participation des éléments quelconques de la population. Les perquisition faites dans les demeures des révolutionnaires arméniens amenèrent la découverte de drapeaux révolutionnaires et de documents importants concernant l’insurrection qu’ils fomentaient, ainsi que les visées séparatistes de ce mouvement. Ces documents prouvaient en outre que les comités révolutionnaires qui siègent actuellement à Paris, Londres et Tiflis, jouissent de la protection effective des Gouvernements anglais, français et russe. Les perquisitions opérées en même temps dans les provinces faisaient découvrir chez les Arméniens des milliers de bombes et de fusils russes. Ces Arméniens arrêtés furent naturellement déférés aux Juridictions compétentes en temps que ceux qui sur l’instigation des Agents anglais, français et russe s’étaient soustraits au service militaire et qui, dans ce but, avaient attaqué les gendarmes.

Le Gouvernement Impérial est aussi en possession aujourd’hui de documents qui prouvent que le mouvement dont il s’agit a été préparé sous les auspices des Gouvernements russes, anglais et français et que le dernier congrès révolutionnaire arménien tenu à Constantza a décidé d’agir au moment propice bien qu’il ait voulu paraître publiquement comme ayant renoncé au mouvement insurrectionnel.

La Sublime Porte publiera en temps opportun tous ces documents en détail en vue d’éclairer l’opinion publique.

Grâce donc aux mesures d’ordre public prises par le Gouvernement Impérial dans la plénitude de ses droits, le mouvement révolutionnaire des Arméniens peut être réprimé sans qu’aucun massacre n’eut lieu.

Ces mesures ont du reste été nécessitées par les circonstances et ne constituent nullement un mouvement contre les Arméniens, vu que sur les 77835 Arméniens qui habitent Constantinople, 235 seulement - prévenus de complicités dans le mouvement révolutionnaire en question - ont été arrêtés, tandis que tous les autres vaguent tranquillement à leurs affaires et jouissent de la plus grande sécurité.

Si certains Arméniens ont dû être déplacés, c’est parce qu’ils habitaient des localités sises dans les zones de guerre, où leur présence, vu ce qui précède, inspirait au Gouvernement Impérial de légitimes inquiétudes au point de vue de la défense nationale. La Sublime Porte considère d’ailleurs de son devoir d’adopter telles mesures qu’il juge nécessaires pour assurer la sûreté de ses frontières terrestres et maritimes et qu’il n’a à en rendre compte à aucun Gouvernement étranger.

N’est-il pas paradoxal d’entendre les Gouvernements anglais, français et russe faire appel aux sentiments d’humanité quand les commandants des forces navales anglo-françaises aux Dardanelles font tirer sur les ambulances et les hôpitaux et que de son côté le Gouvernement russe fait massacrer par les Arméniens des milliers de Musulmans paisibles aux environs de Kars et laisse impitoyablement mourir de faim ou de soif ou fait tuer à coups de crosse par les mêmes Arméniens les prisonniers ottomans pris au Caucase? Ce n’est pas en Turquie, mais bien en Russie, que les Consuls des Etats belligérants ont été soumis aux pires traitements. Les dirigeants anglais, français et russes ne se sont pas contentés de préparer ainsi le soulèvement des Arméniens; ils ont fait aussi des tentatives pour soulever également contre le Gouvernement de sa Majesté le Sultan l’élément musulman. Pour atteindre leur but, ils ont même organisé la perpétration de crimes personnels, dont les preuves sont tombées entre les mains de la Sublime Porte. Ces pratiques inqualifiables n’ont pas été vues même dans les temps les plus reculés et les plus entachés d’actes de cruauté.

Les Gouvernements anglais, français et russe qui, lors des soulèvements et agitations au Caucase, au Maroc, en Egypte, aux Indes, etc. ont eu à les réprimer de la façon la plus violente et par des procédés absolument inhumains, sont malvenus de reprocher au Gouvernement Ottoman les mesures de répression qu’il s’est vu forcé de prendre et qu’il a appliquée du reste avec la plus grande modération et équité.

Le Gouvernement Ottoman n’ayant fait en cette occurrence qu’exercer le plus élémentaire de ses devoirs de souveraineté, l’assertion d’après laquelle les membres du Gouvernement Impérial et les autres fonctionnaires de l’empire seraient tenus responsables du chef des mesures de répression susdites, ne mérite aucune réplique. C’est bien plutôt aux Puissances de la Triple Entente qu’incombe toute la responsabilité des événements dont elles se croient devoir se plaindre vu que ce sont des Puissances mêmes qui ont organisé et dirigé le mouvement révolutionnaire dont il s’agit et leur Déclaration elle-même constitue un appui et un encouragement manifestes à l’égard des agitateurs arméniens.


[Eigene Übersetzung Die Übersetzung entspricht weitgehend dem Wortlaut der Meldung von „Wolff’s Telegrafischem Büro“ vom 7. Juni 1915 (Dok. 1915-06-07-DE-001). Die von der deutschen Nachrichtenagentur – offensichtlich aus politischen Gründen - veränderten und ausgelassenen Passagen sind neu übersetzt.]
Die Agence Havas hat am 24. Mai dieses Jahres Folgendes bekanntgegeben:
Die Kaiserlich türkische Regierung setzt diesen Erklärungen und Behauptungen den schärfsten Widerspruch entgegen.

Es ist völlig falsch, daß in der Türkei Massaker an den Armeniern stattgefunden hätten. Die folgenden Erläuterungen stellen die Tatsachen auf ihre wirkliche Grundlage.

Die Armenier von Erzéroum, Dertchun (Terdjan), Eguin, Sassoun, Bitlis, Mouche und von Kilikien waren nicht Gegenstand von Maßnahmen der Kaiserlichen Regierung, weil sie überhaupt keine Handlung begangen hatten, die die öffentliche Ordnung und Ruhe hätte stören können. Die Wahrheit ist übrigens den Konsuln der neutralen Mächte bekannt. Die Anklagen der Regierungen des Dreiverbandes in dieser Hinsicht sind also erlogen.

Jeder, der die Verhältnisse kennt, weiß zur Genüge, daß es die Agenten des Dreiverbandes, insbesondere diejenigen Rußlands und Englands sind, die jede Gelegenheit benützen, die armenische Bevölkerung zum Aufruhr gegen die Kaiserliche Regierung anzustiften. Diese unaufhörlichen Umtriebe haben sich seit dem Beginn der Feindseligkeiten zwischen dem Osmanischen Reich und den oben genannten Regierungen verschärft. So haben ihre Konsuln und andere Beauftragten in Bulgarien und in Rumänien Banden junger türkischer Armenier über Varna, Soulina, Konstanza und so weiter nach dem Kaukasus geschickt. Die russische Regierung hat sich nicht gescheut, diese jungen türkischen Armenier entweder in ihre Armee einzureihen oder sie mit Waffen, Bomben und umstürzlerischen Aufrufen und Programmen versehen, in die armenischen Hauptorte des türkischen Reiches zu senden. Sie sollten in diesen Hauptorten eine geheime umstürzlerische Organisation schaffen und die Armenier dieser Gegenden, insbesondere diejenigen von Van, Chatak, Havassour, Kevach und Timar aufreizen, sich mit den Waffen in der Hand gegen die Kaiserliche Regierung zu erheben. Zugleich verleiteten sie sie dazu, die Türken und die Kurden zu ermorden.

Es ist nützlich, dazu folgendes Beispiel zu geben:

Nach Beginn des Krieges zwischen dem Osmanischen Reich und Rußlands trat der frühere Abgeordnete Karakin Pasdirmadjian, bekannt unter dem Namen Armen Garo, in die von den armenischen Bandenführern Tro und Hedscho gebildete Bande ein. Er überschritt zusammen mit den beiden erwähnten Führern die osmanische Grenze an der Spitze von armenischen Freiwilligen, die von Rußland bewaffnet waren.

Als Bajazid von den Russen besetzt wurde, zerstörte er alle muslimischen Dörfer, die er auf seinem Wege fand, und massakrierte ihre Einwohner. Als die Russen aus dieser Gegend verjagt wurden, wurde er verwundet und der genannte Suren, der Delegierte der Daschnaken von Erzéroum, wurde an seiner Seite getötet.

Pasermadjian ist gegenwärtig mit seiner Bande an der kaukasischen Grenze tätig.

Die in Amerika erscheinende Zeitung Asbarez, das Organ der Daschnakzutiun, hat seine Photographie veröffentlicht, auf der er zusammen mit Tro und Hedscho abgebildet ist, wie sie eben den feierlichen Eid vor dem Auszug in den Krieg leisten.

Diese separatistische Bewegung trat bald in Form einer Aktion von Armeniern in Erscheinung (darunter Toros oghlou Aghop, bei denen Papiere gefunden wurden, die unzweifelhaft den angestrebten verbrecherischen Zweck beweisen), die von den englischen Behörden von Zypern in die Umgebung von Alexandrette an Land gesetzt wurden. Diese Leute haben unter anderem einige Züge zur Entgleisung gebracht.

Andererseits traten die Kommandanten der englisch-französischen Seestreitkräfte in Verbindung mit den Armeniern der Gegend von Adana, Deurt-Yol, Jounmurtalik, Alexandrette und anderen Küstenorten und stachelten diese zum Aufruhr auf.

Was besonders die Armenier von Zeitun anbelangt, so trat in der Folge dieser englischen und französischen Propaganda die revolutionäre Bewegung in Zeitun vom Monat Februar an in Aktion. Die Armenier dieser Stadt haben die Waffen gegen die Kaiserlichen Behörden erhoben und die Residenz des Gouverneurs umzingelt.

Angesichts dieser Tatsachen hatte die Kaiserliche Regierung die Pflicht, die Revolution zu unterdrücken und die öffentliche Ordnung aufrecht zu erhalten.

Das Recht der Kaiserlichen Regierung, mit allen ihr zu Gebote stehenden gesetzlichen Mitteln eine solche revolutionäre und separatistische Bewegung zu unterdrücken, ergibt sich aus ihren Souveränitätsrechten, die ihr niemand streitig machen kann. Darüber hinaus sind diese Maßnahmen, wie in diesem besonderen Fall, zu Kriegszeiten von ganz besonderer Dringlichkeit und Wichtigkeit.

Die Kaiserliche Regierung sah sich also genötigt, einerseits zur militärischen Unterdrückung zu schreiten, andererseits mit der Verhaftung der revolutionären Armenier vorzugehen, die in Verbindung mit den revolutionären Komitees im Auslande und mit den Agenten des Dreiverbandes stehen. Im Gegensatz zu den Behauptungen der drei genannten Regierungen wurde die Unterdrückung des Aufruhrs ohne die geringste Beteiligung irgend welcher Elemente der Bevölkerung durchgeführt. Die Untersuchungen in den Wohnungen der Revolutionäre führten zur Entdeckung revolutionärer Fahnen und wichtiger Dokumente über den beabsichtigten Aufstand, sowie über die separatistischen Ziele der Bewegung. Diese Dokumente bewiesen außerdem, daß die revolutionären Komitees, die gegenwärtig ihren Sitz in Paris, London und Tiflis haben, tatsächlich den Schutz der englischen, der französischen und der russischen Regierung genießen. Untersuchungen in den Provinzen ergaben, daß bei den Armeniern tausende von Bomben und russischen Gewehren entdeckt wurden. Diese verhafteten Armenier wurden natürlich der zuständigen Gerichtsbarkeit überliefert, ebenso wie diejenigen, die sich, von englischen, französischen und russischen Agenten aufgestachelt, dem Heeresdienst entzogen und zu diesem Zweck die Gendarmen angegriffen hatten.

Die Kaiserliche Regierung ist heute auch im Besitz von Dokumenten, die beweisen, daß die in Rede stehende Bewegung unter der Förderung der russischen, der französischen und der englischen Regierung vorbereitet ist und daß der letzte Kongreß der armenischen Revolutionäre in Konstanza den Beschluß gefaßt hat, im geeigneten Moment zur Tat zu schreiten, obwohl er öffentlich den Anschein erwecken wollte, als hätte er auf die aufständische Bewegung verzichtet.

Die Hohe Pforte wird zur geeigneten Zeit alle diese Dokumente veröffentlichen, um die öffentliche Meinung aufzuklären.

Dank der von der Kaiserlichen Regierung aus der Fülle ihrer Rechte getroffenen Maßnahmen kann die Aufstandsbewegung der Armenier unterdrückt werden, ohne daß irgend ein Massaker stattfindet.

Diese Maßnahmen wurden übrigens durch Umstände notwendig, die keineswegs eine gegen die Armenier gerichtete Bewegung darstellen, was schon daraus hervorgeht, daß von den 77835 Armeniern Konstantinopels nur 235 wegen der Mitschuld an der besagten aufständischen Bewegung verhaftet worden sind, während die anderen in Ruhe ihren Geschäften nachgehen und sich der größten Sicherheit erfreuen.

Wenn gewisse Armenier zeitweilig vertrieben wurden, so geschah das, weil sie im Kriegsgebiet wohnten und ihre Anwesenheit daselbst, der Regierung in Anbetracht der vorgefallenen Ereignisse eine gewisse Unruhe im Hinblick auf die nationale Verteidigung einflößte.

Die Hohe Pforte betrachte es als heiligste Pflicht, dergleichen Maßnahmen zu ergreifen, um die Sicherheit ihrer Grenzen zu Wasser und zu Lande zu sichern und ist infolgedessen keiner fremden Regierung hierüber Rechenschaft schuldig.

Klingt es nicht paradox, wenn man hört, wie die englische, die französische und die russische Regierung an die Gefühle der Menschlichkeit appellieren, während die Befehlshaber der englisch-französischen Seestreitkräfte an den Dardanellen auf Ambulanzen und Spitäler schießen lassen und die russische Regierung ihrerseits Tausende von friedlichen Türken in der Umgebung von Kars massakrieren läßt, die im Kaukasus gefangen genommenen Türken dem Verhungern und Verdursten preisgibt oder sie von denselben Armeniern mit dem Kolben erschlagen läßt? Nicht die Türkei, sondern Rußland war es, welches damit anfing, die Konsuln der kriegführenden Staaten der übelsten Behandlung zu unterziehen. Die englischen, französischen und russischen Drahtzieher haben sich nicht damit begnügt, den Aufstand der Armenier auf diese Weise vorzubereiten, sie haben auch versucht, die muselmanischen Bevölkerungsteile ebenfalls gegen die Regierung Seiner Majestät des Sultans aufzuwiegeln. Um diesen Zweck zu erreichen, haben sie sogar die Ausübung persönlicher Verbrechen organisiert, wofür die Beweise in die Hände der Hohen Pforte fielen. Diese unerträglichen Praktiken gab es selbst nicht in den schlimmsten Zeiten der Vergangenheit und denen der grausamsten Akte.

Die englische, die französische und die russische Regierung, die seinerzeit Aufstände und Umtriebe im Kaukasus, in Marokko, in Ägypten, in Indien und so weiter auf das brutalste und durch ganz unmenschliche Mittel unterdrückten, dürften die letzten sein, welche der osmanischen Regierung die Abwehrmaßregeln, die sie zu ergreifen gezwungen waren und die übrigens mit der größten Mäßigung und Gerechtigkeit angewendet wurden, zum Vorwurf zu machen berechtigt sind.

Die osmanische Regierung hat im gegebenen Falle nichts anderes gemacht, als seine elementarsten Souveränitätsrechte auszuüben. die Behauptung, nach der die Mitglieder der osmanischen Regierung und die übrigen Reichsbeamten die Hauptverantwortlichen seien für die vorerwähnten Unterdrückungsmaßnahmen verdient keinerlei Beachtung. Die ganze Verantwortung für die Vorkommnisse, über die sie sich meint beklagen zu müssen, fällt vielmehr den Mächten des Dreiverbandes zu, welche die revolutionäre Bewegung organisiert und geleitet haben, um die es sich handelt, und ihre Erklärung selbst stellt nur eine offenkundige Unterstützung und Ermunterung der armenischen Agitatoren dar.


Anlage 2


[Deutscher Entwurf für die Hohe Pforte]

L’Agence Havas annonce ce qui suit:


Voici la réponse de la Sublime Porte à cette notification:

il est faux qu’il y ait eu depuis le commencement de la guerre des massacres d’Arméniens d’Erzeroum, Bitlis, Sassoun ou ailleurs par les Turcs ou Curdes; ces prétendues massacres n’existent que dans l’imagination de nos ennemies;

par contre il est vrai que depuis l’ouverture des hostilités des Agents Russes et Anglais ont essayé par tous les moyens d’exciter les Arméniens Ottomans contre le Gouvernement Ottoman;

de même il est vrai qu’à Van et dans les environs de cette ville les Arméniens munis des armes fournies de l’étranger et soutenus par des bandes d’irréguliers se sont dernièrement levés en masse et ont massacré sans pitié les habitants musulmans;

enfin il est vrai que les habitants de Zeitoun malgré la clémence dont le Gouvernement Impérial a usé vis-à-vis d’eux dans le passé à plusieurs reprises, ont persisté dans leur désobéissance contre les ordres du Gouvernement et ont même attaqué les troupes impériales.

Les preuves des faits précités se trouvent entre les mains du Gouvernement Impériale.

Or, si la Sublime Porte a pris certaines mesures de police pour assurer l’ordre public, elle n’a obéi qu’au devoir qui incombe à tout Gouvernement en pareille occasion et surtout en temps de guerre; et elle continuera dans cette voie sans se laisser intimider des menaces de ses ennemies. Quant aux suites regrettables que ces mesures de répression pourraient avoir pour les éléments paisibles de la population, elle en rejette la responsabilité sur ceux qui dans le but de créer des difficultés au Gouvernement Impérial, ont provoqué et fomenté les désordres et la révolte. Si enfin nos ennemis ont jugé convenable de parler dans leur notification d’humanité et de civilisation, ces mots sont mal placés dans la bouche de ceux qui se sont livrés à toute sorte d’atrocités sur les prisonniers de guerre et civile qui étaient tombés entre leurs mains; nous rappelons notamment à la Russie les mauvais traitements qu’elle a infligés au personnel des Consulats Allemands en Russie, et la déportation dernièrement décrétée de toute la population israélite de ses provinces occidentales, mesures qui n’étaient ni dictées par les exigences militaires ni inspirées par des sentiments d’humanité et de civilisation.


[Eigene Übersetzung]

Die Agence Havas hat folgendes bekanntgegeben:
Hier die Antwort der Hohen Pforte auf die Bekanntmachung:

Es ist falsch, daß in der Türkei seit Beginn des Krieges Massaker an den Armeniern von Erzéroum, Bitlis, Sassoun oder anderswo von türkischer oder kurdischer Seite stattgefunden hätten; diese angeblichen Massaker existieren nur in der Vorstellung unserer Feinde.

Richtig ist hingegen, daß seit Kriegsbeginn russische und englische Agenten mit allen Mitteln versucht haben, die osmanischen Armenier gegen die Regierung aufzustacheln.

Ebenfalls wahr ist, daß in Van und der Umgebung dieser Stadt die vom Ausland mit Waffen ausgerüsteten und von Banden Irregulärer unterstützten Armenier sich vor kurzem erhoben haben und ohne Erbarmen die muslimischen Einwohner massakriert haben.

Schließlich ist auch wahr, daß die Einwohner von Zeitoun, trotz der Milde, die die Kaiserliche Regierung gegen sie walten ließ, in der Vergangenheit bei mehreren Gelegenheiten auf ihrem Ungehorsam gegenüber den Befehlen der Regierung bestanden haben und sogar die kaiserlichen Truppen angegriffen haben.

Die Beweise für diese Tatsachen befinden sich in den Händen der Regierung.

Wenn die Hohe Pforte gewisse Polizeimaßnahmen ergriffen hat, um die öffentliche Ordnung sicherzustellen, ist sie damit nur einer Pflicht nachgekommen, die jeder Regierung bei vergleichbarer Gelegenheit obliegt, besonders in Kriegszeiten; und die Regierung wird diesen Weg weiter beschreiten, ohne sich durch die Drohungen ihrer Feinde einschüchtern zu lassen. Was die bedauernswerten Folgen dieser Unterdrückungsmaßnahmen für die friedlichen Elemente der Bevölkerung anbelangt, fällt die Verantwortung dafür auf jene zurück, die, mit dem Ziel, die kaiserliche Regierung in Schwierigkeiten zu bringen, Unruhe gestiftet und zur Revolte aufgerufen haben. Wenn es unsere Feinde schließlich für notwendig erachtet haben, in ihrer Erklärung von Menschlichkeit und Zivilisation zu sprechen, so klingen diese Worte sehr seltsam aus dem Munde von jenen, die sich alle Arten von Scheußlichkeiten gegenüber ihren Kriegsgefangenen und Zivilisten, die ihnen in die Hände gefallen sind, schuldig gemacht haben. Wir erinnern insbesondere an die schlechte Behandlung, der Rußland das Personal der deutschen Konsulate in Rußland unterworfen hat und an die vor kurzem verordnete Deportation der gesamten jüdischen Bevölkerung ihrer westlichen Provinzen, Maßnahmen, die weder durch militärische Gründe diktiert noch von Gefühlen der Menschlichkeit und Zivilisation inspiriert gewesen sind.



Copyright © 1995-2024 Wolfgang & Sigrid Gust (Ed.): www.armenocide.net A Documentation of the Armenian Genocide in World War I. All rights reserved