Abschrift eines von dem armenischen Bandenführer Andranik an seine Truppen gerichteten Aufrufs wird Seiner Exzellenz dem Reichskanzler Herrn Grafen von Hertling zur geneigten Kenntnisnahme gehorsamst vorgelegt.
Wie mir Halil Pascha mitteilt, hat Nouri den Einmarsch regulärer armenischer Truppen in das Karabachgebiet zur Entwaffnung der Bande des General Andranik mit der Begründung abgelehnt, daß Karabach aserbeidschanisches Gebiet sei; demnach dürften die türkischen Klagen über die angeblich illoyale Haltung der armenischen Regierung und ihr geheimes Einvernehmen mit den Feinden der Türkei fortab jeder Berechtigung entbehren.
O.H.L. und Kaiserlich Deutsche Botschaft Pera haben Abschriften erhalten.
1. Prenant en considération les circonstances défavorables politiques, militaires et financières de la République de l’Arménie à Eriwan pour nous.
2. Prenant en considération que par le traité de Paix, conclu par le Gouvernement Ottoman et le Gouvernement arménien, le Gouvernement Arménien s’engage à ne point avoir plus d’une division d’armée, et à la suite des exigences du commandement militaire ottoman, notre détachement doit être désarmé comme étant un détachement militaire des arméniens de Turquie.
3. Prenant en considération qu’après de désarmement l’existence physique des réfugiés arméniens de Turquie, et du détachement sera en danger, je propose :
2. ceux des soldats qui croient voir leur salut dans la région d’Eriwan, et ceux qui pour une raison quelconque ne veulent point servir dans le détachement peuvent s’y éloigner.
3. ceux qui resteront dans le détachement, et qui continueront leur service militaire, doivent se soumettre à une discipline sévère, accomplissant strictement chaque commandement militaire.
4. lorsque la garantie et l’assurance seront données par les hommes célèbres d’Etat Européens et par les représentants, en ce cas seulement je pourrai me diriger vers le lieu qui me sera indiqué, et où l’existence physique et morale seront garanties au détachement militaire et aux réfugiés des arméniens de la Turquie.
5. si ces conditions ne seront point admises, je serais obligé pour le salut physique et morale des quelques restes des réfugiés et du détachement militaire, à ne point jeter bas les armes jusqu’à mon dernier souffle.